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Blog utile

8 juin 2007

bailler contagieux ?

Ce n’est pas seulement l’action de bâiller qui est contagieuse, mais aussi le simple fait d'y penser. Probablement que plusieurs internautes étoufferont quelques bâillements en lisant la réponse qui suit... On a longtemps cru qu’on bâillait pour alimenter notre cerveau en oxygène. Logiquement, si une personne manque d'oxygène dans une pièce, les autres personnes présentes dans la même pièce vont elles aussi manquer d'oxygène. Résultat: tout le monde bâille pour compenser! Mais cette explication ne tient pas debout. Des expériences l'ont prouvé: on a fait respirer de l’oxygène pur à des cobayes… et ils continuaient tout de même à bâiller! Qu'est-ce qu'on fait quand une théorie ne fonctionne plus? On en trouve une autre! Plusieurs chercheurs pensent donc maintenant que le bâillement sert à donner de l'énergie à notre cerveau. Avec tous leurs instruments sophistiqués, ils ont pu mesurer qu'après un bâillement, notre cerveau s'active plus qu'à l'habitude. Mais si le bâillement ne sert qu’à stimuler l’activité cérébrale, pourquoi se transmettrait-il d’une personne à l’autre? Pour l’instant, on n’a pas de réponse précise. Seulement des hypothèses! En voici une: le bâillement serait un moyen de synchroniser l’activité de plusieurs cerveaux appartenant aux individus d’un même groupe. Pour quoi faire? Pense aux hommes prhistoriques. Ils devaient se regrouper pour chercher de la nourriture et affronter les prédateurs. Pas question de faire chacun sa petite affaire de son côté! Mieux valait donc qu’ils se sentent énergiques au même moment. De là, peut-être, l'utilité du bâillement.

source : http://www.cybersciences-junior.org

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8 juin 2007

couleurs de peau

la couleur de la peau est déterminée par une substance appelée mélanine. Plus la peau contient de mélanine, plus elle est foncée. On en a la preuve lorsqu’on bronze, l’été : ce n’est pas le soleil en tant que tel qui colore notre peau, mais bien la mélanine sécrétée pour nous protéger de ses rayons. Car plus la peau est foncée, mieux elle filtre les rayons ultraviolets. On pourrait donc répondre à ta question comme suit, Julie : Certaines personnes ont la peau noire parce que leur peau contient plus de mélanine et certaines personnes ont la peau blanche parce que leur peau contient moins de mélanine. Mais ça ne nous dit pas pourquoi les êtres humains ont évolué dans des palettes de couleur aussi différentes... En reculant de plusieurs millions d’années dans le temps, on comprend un peu mieux ce qui s’est passé. De quelle couleur étaient les tout premiers êtres humains selon toi? Un indice : ils habitaient en Afrique... Eh oui, ils avaient une peau très foncée, adaptée au Soleil qui brille presque toujours, là-bas. À un moment donné, certaines populations ont migré vers d’autres continents, comme l’Europe. Leur peau d’ébène a graduellement pâli, puisque le Soleil brillait beaucoup moins et que cette protection n’était plus nécessaire. Trop de mélanine représentait même un désavantage pour les Européens... Grâce au Soleil, le corps fabrique de la vitamine D, essentielle au bon développement des os. Quand le Soleil se fait rare, un filtre trop efficace prive le corps de cette précieuse vitamine! Tu te doutes bien que tous ces changements ne se sont pas faits en quelques jours. Ni en quelques mois. Ni en quelques années. Pas même en quelques siècles... La peau des Africains partis conquérir de nouveaux mondes a pâli graduellement, sur des milliers de générations. À certains endroits, comme en Asie, les nouveaux dosages de mélanine ont créé des peaux tirant sur le jaune. Ailleurs, elles sont devenues très blanches, rougeâtres ou café au lait... C’est ça, l’évolution!

http://www.cybersciences-junior.org

8 juin 2007

Le déja-vu

Pourquoi a-t-on parfois une sensation de déjà-vu?

La question peut sembler ésotérique, mais elle est hautement scientifique. Plusieurs chercheurs ont déjà tenté d’y répondre en effectuant toutes sortes d’expériences pour essayer de comprendre comment le cerveau engendre ces étranges impressions. Tout ça pour en déduire quoi? Que des hypothèses, malheureusement...

 

La première : il y aurait parfois un très court délai entre le moment où l’information captée par un oeil atteint notre cerveau et celui où l’information captée par l’autre oeil fait de même. Normalement, ces deux informations sont acheminées simultanément. Mais lorsque ce petit «bogue» survient, en recevant le second message, le cerveau éprouve cette sensation de déjà-vu, sans trop pouvoir la situer dans le temps. On croira alors avoir eu la même vision il y a des années, voire dans une vie antérieure, bien qu’on parle plutôt de fractions de secondes.

 

Cette explication ne concerne toutefois que la vision. Pourtant, des situations complexes faisant appel à tous nos autres sens peuvent déclencher cette impression. De façon plus générale, donc, plusieurs chercheurs attribuent la sensation de déjà-vu à une défaillance temporaire au niveau de la mémoire. Ou encore à une «fragmentation» de cette dernière qui, pour l’instant, échappe à la compréhension.

 

C’est bien compliqué tout ça, non? Allons-y plus simplement. Normalement, on vit une expérience, puis elle est entreposée dans notre mémoire. Sans qu’on sache trop pourquoi, à certains moments, certains stimuli semblent être entreposés avant d’être perçus. Bref, les expériences deviennent alors des souvenirs avant même d’avoir été consciemment vécues!

 

On pourrait comparer notre cerveau à un magnétophone comportant une tête de lecture et une tête d’enregistrement. Le grand ruban de la vie, plutôt que de s’y succéder de façon logique, s’embourbe : il passe dans la tête d’enregistrement avant de passer dans la tête de lecture.

 

source : http://www.cybersciences-junior.org

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